Au Parc Naturel d'Olva, on peut faire connaissance en quelques heures avec les plus belles essences d'arbres Corses et les animaux domestiques de ce pays.
Les animaux qui vivent à Olva évoluent dans un cadre naturel de 22 hectares, en réalité dans leur propre environnement. Ici, pas de bête en cage ; les ânes, les chevaux galopent en toute liberté ; dans la basse-cour, poules, canards vaquent à leurs affaires ; chèvres et boucs escaladent les amoncellements de rochers et dorment dans les grottes qu'ils recèlent. Le temps suspend son envol devant les nouveaux nés qui goûtent les joies de leur toute nouvelle vie sous le regard attendri de leur mère.
Oliviers sauvages, chênes-liège, lentisques, bruyères, cistes, immortelles,tout ce qui fait le parfum et la beauté de la Corse émerge ici de chaos granitiques où perchent chèvres et cabris. Un petit parcours botanique y serpente, chaque espèce y est répertoriée et signalée. A mesure que le promeneur y chemine, il prend conscience de l'infinie variété de plantes, arbres, arbustes que recèle le monde dit « sauvage ». On ne se contente pas de désigner les plantes; le visiteur s'engage sur le sentier muni d'une petite fiche où figure la description des végétaux mais aussi leurs multiples usages. Plantes médicinales, aromatiques, plantes liées à des coutumes religieuses ou des rites magiques.... c'est une partie des liens entre la nature et l'homme qui est dévoilée ici.
Au rythme des naissances, des lever et coucher de soleil, le temps s'écoule dans la sérénité à Olva. Ou peut-être s'est-il arrêté pour nous remémorer nos racines. Venez à Olva, revivre des instants d'enfance grâce au parfum d'une plante, à la magie d'un lieu ou au comportement saugrenu d'un animal. La visite s'effectue à pied, et chacun suit son propre rythme, s'arrête où il le désire à l'ombre des beaux arbres. A la fin de la visite, on peut même louer des petits poneys et c'est à califourchon sur leur monture que les enfants redécouvriront ce monde vieux de tant de siècles et pourtant si riche et si vivant.
Texte de Fabienne Maestracci
|
|